Pour lever toute équivoque au sujet des mesures prises par le gouvernement pour se prémunir contre le Coronavirus (Covid-19) au Gabon, les membres du gouvernement (à savoir le ministre des Transports, Léon Bonda Balonzi, des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-By-Nze, de la Santé, Max Limoukou, et le Pr Romain Tchoua, représentant la ministre de la Défense nationale) ont édifié hier le corps diplomatique accrédité au Gabon, sur le dispositif sanitaire déployé localement. Un exercice pédagogique capital, vu que l'Afrique vient d'enregistrer son premier cas de contamination via l'Égypte.

Alors que l'appareil judiciaire est bloqué depuis trois mois, suite à la grève des greffiers, que fait ce pan de l'Exécutif pour sortir d'une situation aux multiples conséquences pour le pays ? Au moment où les grévistes attendent toujours des réponses.

Les dernières nominations effectuées au Parti démocratique gabonais (PDG), le 6 mars dernier, n'ont pas fini de susciter des interrogations voire d'alimenter la polémique. Notamment celle d'Éloi Nzondo au poste de secrétaire général adjoint 2, chargé des Relations avec les partenaires politiques et associatifs, et de la veille de l'environnement politique, en constitue l'illustration la plus parlante.

"Les conditions ne sont pas réunies aujourd'hui pour une élection régulière, libre, transparente et crédible." Tel est le sentiment de l'opposant Luc Bengone Nsi, ancien leader du Mouvement de redressement national (Morena), exprimé dernièrement, lors d'une interview accordée au site "Pyramidmediagabon.com".

Depuis quelques jours, le débat autour du port, ou non, du masque dans la lutte contre le coronavirus est monté en intensité. Jusque-là divisés sur la question, de plus en en plus d'experts tendent à s'accorder sur la nécessité de porter un masque à chaque sortie, voire partout. Même si nombre de pays semblent relativiser cette consigne.

"Je suis candidat à la députation au 1er siège du 6e arrondissement de Libreville". C’est le principal message que Paskhal Nkoulou, président du Bloc démocratique populaire (BDP), parti de la Majorité sociale et républicaine pour l’émergence (MRSE), a souhaité passer, samedi dernier, aux habitants du quartier Bambouchine-Montalier, à Nzeng-Ayong.

Le Rassemblement pour le Gabon (RPG) droit dans ses bottes. Après sa sortie, le week-end écoulé, durant laquelle cette formation politique de l'opposition modérée a fustigé la gestion de l'actuelle pandémie mondiale par le gouvernement, elle condamne désormais "la récupération politique", constatée çà et là.

Pour le secrétaire général du Parti démocratique gabonais, la confection des listes des candidats reflète les instructions d'Ali Bongo Ondimba.

La 4e édition de la Journée nationale de l'évaluation (célébrée chaque 30 mai au Gabon) est passée sous silence, en raison du nouveau coronavirus. Pour pallier cet impondérable, Francis Nkea Ndzigue, ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, de la Lutte contre la corruption et de l'Évaluation des politiques publiques, n'a pas manqué de souligner l'importance de l'évaluation, y compris dans le domaine des politiques publiques.

Poursuivant leur tournée inter-provinciale dans la perspective des élections couplées d’octobre prochain, la coalition du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), et de l’Union Nationale (UN), a procédé, récemment, à la présentation de ses têtes des listes et de ses candidats à la députation à leurs militants et sympathisants. C’était au gymnase de Mouila.

"Je comprends parfaitement les frustrations et les appréhensions des Gabonais qui restent naturellement attachés à nos us et coutumes, ainsi qu'à nos valeurs religieuses respectives." Telle est la déclaration du président de l'Assemblée nationale, à l'occasion de la clôture de la session dite des "Lois", mardi. Faisant allusion au débat suscité par la dépénalisation de l'homosexualité au Gabon, lors de la modification du Code pénal.

C'est la substance de la déclaration faite, récemment, par le candidat battu, dès le premier tour, de l'Union nationale (UN) au 2e siège du 6e arrondissement de Libreville, Célestin Allogho Nze. C'était à la faveur d'un point de presse tenu à son "QG" sis à Nzeng-Ayong (Cité rose).