Au cours d'une rencontre, l'Association nationale des footballeurs du Gabon (Anfpg), assistée d'une délégation de la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (Fifpro) division Afrique, a rappelé au président de la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) que la décision de faire démarrer le championnat national sans avoir réglé les dettes des saisons écoulées, telles qu'exigées par la Confédération africaine de football (Caf), n'est pas la bienvenue.

Parole du vice-président du club, Paul Benoît Moukala, qui évoque aussi le présent et l'avenir des champions du Gabon en titre, dans une saison qui restera marquée par le Covid-19 et le décès de l'entraîneur Célestin Ngatsoua.

Un pépin physique au dos. C'est l'explication officielle fournie par Arsenal à la Fédération gabonaise de football et au sélectionneur national Daniel Cousin, pour justifier le forfait de Pierre-Emerick Aubameyang (PEA) pour le match Gabon-Mali de ce samedi.

Le constat est accablant : l'ensemble des terrains de compétition et d'entraînements issus des deux Coupes d'Afrique des nations, organisées par notre pays en 2012 et 2017, ont été, au fil des ans, laissés à l'abandon. Au grand dam de la population, qui déplore ce véritable gâchis.

Après la levée des mesures de confinement aux États-Unis, le sprinteur gabonais a repris le chemin des entraînements. En ligne de mire : les championnats de France Élite, les Mondiaux d'athlétisme en salle, les championnats d'Afrique et les Jeux olympiques de Tokyo. 

Salle de réunions du palais des sports de Libreville, hier mercredi. Le ministre d'Etat chargé des Sports, Alain-Claude Bilie-By-Nze, sollicité pour un arbitrage au sujet du conflit de compétence né de la désignation des arbitres devant officier les matches du National-Foot 1 et 2 (saison 2018-2019), a reçu toutes les parties concernées : la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) et l'Association des clubs de D1 et D2.

Dans notre parution du 24 juin dernier, nous écrivions que "le milieu de terrain international gabonais du club français de Niort (Ligue 2) se trouve, depuis plusieurs mois, à Libreville pour raisons familiales. Il ne peut, pour l'instant, rejoindre son club à cause de l’interruption des liaisons aériennes due à l’épidémie de Covid-19".

Bien sûr, une quatrième présence de rang sur le podium du Ballon d'or africain est un signe de régularité dans la compétitivité.

Très courtisé par le club breton, engagé la saison prochaine en phase de poule de la Ligue des champions de l'UEFA, l'international gabonais ne jouera pas au Stade Rennais. En effet, jugeant le montant du transfert du Gabonais trop élevé, soit 15 millions d'euros (10 milliards de francs), les dirigeants bretons ont préféré recruter l'attaquant lyonnais Martin Terrier (23 ans), qui a déjà joué la Ligue des champions avec les Gones.

Depuis le 22 janvier 2019, Cédric Ondo Biyoghe est officiellement un joueur du Vita Club de Kinshasa. Après deux expériences sans succès en Egypte (Al Dakhlia SC) et au Maroc (Olympique Club de Safi), l'attaquant gabonais s'est lancé dans une troisième aventure hors du pays quitté en 2017.

Quel avenir pour le football gabonais, notamment son championnat national ? Une interrogation qui rappelle, si besoin en était, combien les hommes en charge de mettre en musique la vision du chef de l'État, en matière de football, ont échoué. Ils sont d'ailleurs nombreux à admettre ce échec, fut-ce de manière subtile.